• ♦ Chapitres ♦

    ♣ Fiction en cours ♣

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  •                 Cela faisait déjà quelques heures que la vie avait repris bon train sur le domaine de Lord Wallen. L’air glacé du début de l’hiver n’avait pas empêché petits rongeurs et petits oiseaux de se promener dans les jardins givrés du manoir, et la plupart des domestiques s’afféraient déjà leurs tâches quotidiennes. Tout le petit monde s’était maintenant réveillé… ou presque.
    Les derniers rideaux du troisième étage s’ouvrirent soudain avec violence, ce qui fit rentrer la lumière blanche et claire du soleil matinal dans une grande chambre où s’entassaient des milliers de livres. Ceux-ci étaient rangés sur des dizaines d’étagères, empilés dangereusement ou bien étalés à même le sol et classés avec une méthode très originale.
    - Mademoiselle Victoria ! supplia la femme de chambre qui finissait d’ouvrir toutes les fenêtres.
    Elle courrait un peu partout dans la chambre, remettant plus ou moins en place les livres de manière à ce qu’ils ne s’abiment pas. Les pas rapides de la domestique faisaient craquer le parquet ce qui fit grogner ladite Victoria qui était plongée dans ses couvertures.
    - Mademoiselle Victoria ! répétait-elle. Mademoiselle Victoria !
    - Laisse moi, Lily ! grogna Victoria. Je viens à peine de me coucher…
    La jeune femme de chambre s’arrêta et regarda incrédule la jeune fille qui s’étirait dans son lit.
    - Mais mademoiselle… il est déjà huit heures ! fit Lily d’une petite voix.
    - Il n’est que huit heures, tu veux dire. Et je t’ai déjà dit de m’appeler par mon prénom…
    La jeune Lily rosit des joues. Elle n’était là que depuis quelques semaines et avait été frappée par l’étrange singularité de langage chez Lord Wallen. Domestiques et maîtres se parlaient comme de bons amis, personne n’en avait que faire des règles et des convenances pourtant très strictes de l’époque. Elle avait rapidement été mise au service de la jeune protégée du Lord, Lady Victoria, sa petite-fille âgée d’à peine dix-neuf ans, qui avait un fort caractère et se moquait pas mal des règles que la haute société imposait aux jeunes filles de son âge.
    La jeune domestique rougit de plus belle lorsque la Lady se releva un peu dans son lit : elle était magnifique ! De longs cheveux frisés d’un roux sombre ornaient un visage angélique aux yeux bleus perles. Elle avait également un corps mince et athlétique magnifiquement sculpté.
    - C’est que… Madame Rosie va arriver !
    Victoria eut à peine le temps de soupirer que la porte s’ouvrit avec fracas sur une grande femme ronde et aux joues rouges. La jeune fille se cacha sous les couvertures en s’enroulant dans un cocon moelleux.
    Madame Rosie, car c’était elle, était la gouvernante de la maison et avait élevé la jeune fille depuis petite. Elle avait heureusement un fort caractère qui lui avait permis d’avoir un minimum d’autorité sur la jeune protégée. Elle s’avança à pas lourds près du lit et souleva le matelas avec une telle force que Victoria en perdit l’équilibre et tomba sur le parquet ce qui fit gémir de frayeur sa jeune femme de chambre. Ils avaient vraiment de drôles de manières dans cette maison !
    - Victoria ! Dépêche-toi de te lever, tu as un emploi du temps chargé ce matin !
    Victoria fronça les sourcils. Un emploi du temps chargé ? Quel emploi du temps chargé ? Pour toute réponse elle s’enroula de nouveaux dans les draps tombés avec elle et fit mine de ne rien entendre.
    - Le couturier nous a fait parvenir un message, continua la gouvernante, ta nouvelle robe est prête pour ce soir ! Il faut que tu ailles la chercher pour dix heures !
    Victoria s’enroula encore plus dans les draps, et lui répondit qu’elle n’en avait que faire (bien que la réponse réellement entendue soit plus proche d’un marmonnement tel que « maoiajeqsda… »). Comme une petite chenille, la jeune fille se trainait au sol, fuyant la gouvernante qui marchait derrière elle.
    - Et Monsieur Durant a rouvert également ce matin, finit la gouvernante.
    Lily faillit pousser un petit cri. Victoria s’était relevé d’un coup et se battait maintenant avec les couvertures dans lesquelles elle s’était emmêlée.
    - Tu aurais dû commencer par là ! s’écria la jeune fille. Lily, va me chercher une tenue plus… cavalière s’il te plait !
    Madame Rosie soupira en souriant tandis que la femme de chambre courra avec sa maîtresse pour prendre la tenue idéale. Idéale selon Victoria bien sûr.
    Celle-ci choisi, après être rentrée dans une eau glacée, une robe d’un bleu sombre à boutons dorés aux longues manches bouffantes sur les épaules et serrées sur les avant-bras. Elle accrocha ses cheveux en un chignon volumineux en pagaille, sans réelle conception organisée, qui était pourtant d’une grande beauté et enfila rapidement de petites bottines grises à talon.
    La jeune fille fila vers la porte en attrapant au vol son petit sac bleu dans lequel se trouvait son argent que lui avait lancé la gouvernante, ainsi qu’une ombrelle accordée à sa tenue.
    - Fais-moi le plaisir de manger au moins un petit quelque chose avant de sortir, soupira la gouvernante.
    Lady Victoria obéit à la gouvernante et s’empara d’un petit pain chaud tout en embrassant son grand-père au passage dans le petit salon du deuxième étage. Elle avait ensuite attelé Luna, sa jument brune favorite et était partie au galop sans prendre la peine de s’accompagner d’un domestique comme le voulait l’étiquette.
    Installée en amazone sur la selle, elle galopait à vive allure, sous le regard étonné, choqué ou encore médusé des passants. Finissant par s’enfouir dans le cœur de Londres en direction de la librairie, elle ralentit la cadence et se mit au trot. Heureusement pour elle, le couturier était installé tout près ce qui lui permettrait de chercher sa commande en revenant.
    Elle descendit de son cheval avec une adresse remarquable, sautant presque ce qui fit murmurer quelques dames outrées par un tel comportement. La jeune Lady faisait généralement cet effet-là aux femmes de sa classe. Il faut dire qu’elle n’était pas très aimée par ses semblables, après tout elle n’était que la bâtarde de John Wallen, lord anglais, et de Katerrina Romanov, lady étrangère, tous deux disparus en mer depuis plus de quatorze ans. La réputation des deux amants n’était autrefois pas fameuse, et celle de leur enfant très libertine n’était pas meilleure. Néanmoins, Lady Victoria n’en avait que faire des commérages et s’était habituée depuis longtemps aux méchancetés.
    Elle rentra donc chez le libraire, un grand sourire aux lèvres faisant retentir les clochettes de la boutique et mettant fin aux derniers jacassements d’aristocrates.
    - Lady Victoria, sourit monsieur Durand, quelle joie de vous revoir !
    - Bonjour monsieur Durand, comment vous portez-vous ? Votre absence fut bien trop longue !
    La librairie Durand n’était pas la plus fréquentée du quartier, cependant Victoria avait pris ces habitudes depuis petite alors que ses parents étaient toujours en vie, monsieur Durand semblait d’ailleurs être le seul à avoir apprécié ses parents de leur vivants. Il n’y avait quasiment personne mais il s’agissait d’une véritable mine d’or pour la jeune fille.
    Entendant vaguement la réponse du libraire, Victoria se précipitait déjà au fond de la boutique où elle était sûre de ne pas être dérangée et de trouver de nombreux vieux livres plus intéressants et mystérieux les uns que les autres.
    Elle n’était jamais déçue. La jeune fille regardait avec attention les étagères remplies à craquer d’ouvrages recouverts de magnifiques cuirs colorés. Son œil fut soudain attiré par un livre au cuir mauve qui était légèrement caché par d’autres.
    Elle caressa la tranche et le prit dans ses mains.
    Un livre d’alchimie ! Victoria sourit : depuis le temps qu’elle ne cherchait un ! Elle admira le soleil et la lune dessinés avec précision sur la couverture. Elle n’entendit même pas les clochettes de l’entrée qui annonçaient un nouveau visiteur, tellement elle était absorbée par le livre qu’elle s’était déjà mis à feuilleter. Il fallait absolument qu’elle l’achète ! Elle regarda sa montre. Neuf heures trente-cinq. Il était tant qu’elle parte au risque d’être en retard pour chercher sa commande.
    La jeune fille tourna si vite sur elle-même qu’elle ne vit pas la silhouette postée derrière elle. L’inévitable se produisit : les deux personnes se rentrèrent dedans. Le choc fut si violent qu’elle commença à tomber à la renverse mais une main la rattrapa.
    Un beau jeune homme, à peine plus âgé qu’elle, aux cheveux bruns en pagaille et aux yeux gris perle qui laissaient percevoir un esprit vif, lui souriait à peine et la releva délicatement.
    - Mille excuse, dit-il en se penchant légèrement vers elle avant de tourner les talons.
    Il commença à repartir vers l’entrée lorsque Victoria s’aperçut de ce qu’il tenait dans la main. Le livre d’alchimie. Son livre.
    Sans réfléchir, elle lui prit le bras et récupéra l’ouvrage.
    - Excusez-moi monsieur, mais je crois que ceci était en ma possession, fit-elle en un sourire.
    - Je pensais pourtant l’avoir pris sur l’étagère, fit l’autre en reprenant le livre.
    Victoria haussa un sourcil. A quoi jouait-il ? Elle reprit de nouveau le livre.
    - Je crains malheureusement que non.  
    Ils commencèrent alors un combat silencieux, tirant chacun sur un bord de l’ouvrage vers leur personne. Agacé, le jeune homme la fit légèrement tournoyer sur elle-même et ils changèrent de couloirs. Elle sentit le poids dans sa main se modifier légèrement.
    - Rendez-moi ce livre, dit-elle en serrant les dents.
    - Oh, fit-il d’un ton angélique. Vous voulez parler de ce livre sur la cuisine ?
     Il se moquait de lui ? La jeune fille regarda dans sa main, il y avait subtilement placé un autre livre. Elle le reposa délicatement sur l’étagère sans perdre son opposant de vue.
    - Ou de ce livre sur l’équitation ? sur le fromage ? sur la généalogie des lords ?
    Le duel continuait avec acharnement, Victoria tentant tant bien que de mal à ne pas s’étourdir sous la tonne de livres que le jeune homme lui plaçait entre les mains et qu’elle reposait mécaniquement afin qu’elle ne puisse attraper l’ouvrage qui l’intéressait.
    Elle finit par lui jeter un énième mauvais livre à la figure ! Surpris, il fit tomber l’ouvrage qui fut rattraper habilement au vol par la jeune Lady. Il lui attrapa le bras.
    - Une femme distinguée ne pourrait s’autoriser ce genre de livre, essaya-t-il de la convaincre.
    - Une chance que je ne le sois pas ! répliqua-t-elle sèchement en se dégageant.
    Elle se précipita vers le libraire qui regardait la scène depuis un moment d’un œil intéressé. La jeune Lady lui fit signe de se hâter pour qu’elle puisse déguerpir.
    - Douze livres s’il vous plait, Mademoiselle Victoria, lui annonça-t-il en posant le livre sur la table devant lui.
    Alors que la jeune fille cherchait la monnaie dans son petit sac, un mouvement rapide se fit sous ses yeux impuissants. Elle battit un instant des paupières pour être sûre qu’elle ne rêvait pas : à la place du livre, douze livres sterling.
    Elle tourna la tête, le jeune homme était déjà sorti. Elle était sûre de l’avoir vu lui tirer la langue.
    Elle pesta et se mit à jurer ce qui fit pâlir le pauvre monsieur Durand.
    - Mademoiselle Victoria ! gémit-il.

    *****

                    Il était à peine dix-neuf heures lorsque Lord Wallen et sa petite-fille quittèrent le manoir en calèche, l’un avec grand plaisir et l’autre sans motivation apparente. Comme convenu, Victoria s’était vêtue de sa nouvelle robe de soirée récupérée le matin même : elle se composait d’un magnifique corsage à dos nu aux manches courtes retombant légèrement sur le bas de ses épaules ce qui dégageait son cou serti d’un collier très serré et d’une longue jupe aux nombreuses épaisseurs accompagnée d’une magnifique traine d’un vert plus pâle. La jeune lady avait souffert à la mettre, la gouvernante ne rappelant que trop à sa femme de chambre que la mode était à la taille de guêpe. Le grand-père lui, portait un costume des plus sobres mais s’imposait par son immense moustache légendaire qu’il entretenait avec soin.
    - Tu devrais te détendre, lui fit-il remarquer. Tu as les épaules toutes crispées.
    Victoria soupira. Elle était revenue furibonde de ses courses matinales, et le visage du jeune homme qui lui revenait en tête à chaque instant avait failli lui faire arracher les pages d’une bonne dizaine de livres ce jour d’Hui. Quelle arrogance !
    - Bon récapitulons, commença Lord Wallen, lorsque tu seras annoncée…
    - Je sourirais aux dames et salueraient dignement leurs maris, continua Victoria.
    -… lorsque tu seras installée ?
    - Je ferais la conversation et rirait à toutes allusions déplaisantes sur mes origines.
    - … et lorsque quelqu’un te proposera une danse ?
    - J’accepterais sans faire d’histoire…
    - … même ?
    - Même, compléta-t-elle, si la personne en question est un abruti finit.
    Le Lord sourit et se mit à rire doucement. Il adorait le caractère brut de sa petite-fille qui lui rappelait beaucoup celui de son fils. Il l’observa d’un regard paternel, et lui caressa la main.
    - Oublie ta journée mouvementée Victoria, lui dit-il, et fait honneur à la bonne humeur de Lady Quinns.
    L’image de la comtesse fit sourire la jeune fille. Lady Quinns était une femme au caractère bien trempée elle aussi, elle passait son temps à rire de tout et de rien et à faire rire les gens.  
    La calèche arrivait d’ailleurs à destination, et en passant légèrement la tête par la fenêtre elle put constater le monde qui s’attroupait autour de la grande demeure aux alentours du cœur de Londres.
    Avant de sortir de la calèche, son grand-père ajouta au grand regret de sa petite-fille : «  Oublie un peu ce… Monsieur A », nom qu’elle avait donné au jeune homme voleur de livre. Elle chassa le sourire narquois de celui-ci dans son esprit avec difficulté.
    Lorsqu’ils entrèrent enfin chez leur hôte, Victoria admira devant les décorations surchargées et la hauteur phénoménale des pièces. Chaque petite pièce avait son petit plus, une petite touche épicée d’ancienne mode.
    C’est d’ailleurs dans un petit salon rococo qu’ils purent saluer la comtesse qui n’arrêtait pas de courir à petits pas d’excitation. Costaude, et à la robe pleine de froufrous et aux couleurs exotiques, la bonne femme inondait ses invités de joie et de compliments plus merveilleux les uns que les autres. Lorsqu’elle les aperçut, elle fit de grands signes de la main. Il faut dire qu’elle adorait la famille Wallen et encore plus Lady Victoria à qui elle adorait s’amuser. On se demandait parfois même laquelle était la plus jeune tellement Lady Quinns était dynamique pour son âge.
    Celle-ci salua poliment le Lord et serra chaleureusement les mains de la jeune fille qui la gratifia d’un sourire.
    - Ma chère Victoria, lui dit-elle, je suis sûre que tu seras ravie de cette soirée !
    Elle avait un ton malicieux, insinuant même une complicité que Victoria ne comprit pas sur le coup. Ils entrèrent alors par une grande porte dans l’immense salle de bal. Tout encore était merveilleusement coloré et les danses avaient déjà commencées.
    Des danses calmes, de petits pas de deux pour l’instant car ce n’était que le début de la soirée.
    Abandonnée très rapidement par son grand-père qui lui fit un clin d’œil qui voulait aussi bien dire « Profite de la soirée !» que « Surtout pas de faux pas ! », Victoria observa avec attention tout le beau monde déjà sur place avec peine car la salle était bien évidemment immense.
    Comme à leur habitude, les vieilles commères ne se gênaient pas de chuchoter un peu trop fort au sujet de la jeune Lady qui leur répondait toujours par des sourires angéliques. Certaines dames lui faisaient l’honneur de temps à autre d’une conversation et les plus aimables allaient même jusqu’à rire légèrement mais Victoria se lassaient très vite de leur compagnie qui ne portaient généralement que sur la mode, son Altesse Royale et les ragots de la haute. Alors qu’elle bavardait tranquillement, elle aperçue une vieille dame délaissée sur une chaise et son visage s’illumina.
    Tante Elizabeth !
    Connue comme une folle hystérique et de plus vieille fille, la vieille tante Elizabeth était une grande amie de la jeune Victoria qui la trouvait drôle, pleine d’esprit et de caractère : tout ce que les grandes Dames détestaient et fuyaient comme la peste. La jeune Lady s’empressa de la rejoindre avec hâte. La vieille femme grogna et lui reprocha son arrivée bien trop tardive mais s’émerveilla et complimenta sa tenue qui, selon elle, allait « encore faire jaser les vieilles commères » !  Elle n’était pas mal non plus pour son âge, bien qu’extraordinairement myope ce qui l’obligeait à porter constamment ces lunettes à la main.
    Elles s’amusèrent à observer l’assemblée en passant des danseurs à ceux qui discutaient avec fougue contre les plus timides, jouant parfois la comédie en inventant des histoires que certaines cruches buvaient sans réfléchir. La vieille Elizabeth prenait un vilain plaisir à entretenir sa position de folle hystérique en faisant fuir certaines oreilles indiscrètes qui tentaient de pêcher certains ragots sur la bâtarde, bien souvent victime de moqueries déplaisantes dont elle si fichait pas mal. Victoria quant à elle, appuyait sa tante dans toutes ces étranges démarches et s’amusait avec joie, cependant elle se fatiguait des danses auxquelles elle ne pouvait toujours pas profiter (faute de cavaliers, trop peureux de s’attirer le courroux des vieilles biques qui entretenait les mauvaises rumeurs de sa bâtardise).
    - Mais regarde qui voilà, roucoula la tante Elizabeth à l’attention de sa jeune parente.
    Elle regardait à leur opposé, où une petite troupe de mère en quête de proies à marier à leurs filles se dandinaient avec affolement, faisant virevolter leurs plumes et secouer leurs innombrables parures.  Victoria plissa les yeux, pour mieux apercevoir la personne qui venait d’arriver, et un sourire illumina son visage une nouvelle fois.
    Le jeune Lord Charles Delacourt était arrivé, de retour de son voyage sur le continent où il avait fini ses études récemment. Grand, mince, à l’allure d’un prince charmant sorti tout droit d’un conte de fée (c’est-à-dire : yeux bleus, cheveux blonds magnifiquement coiffés et sourire scintillant qui avait tendance à éblouir sans prévenir), il faisait rêver la plupart des demoiselles et était la cible de choix de leurs mères pour son étiquette de Duc. Il était surtout le meilleur ami de Victoria, avec qui il avait grandi.   
    Leurs regards se croisèrent.
    Lady Victoria avait recouvré toute son énergie.

     


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