• Mononoke  

     

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    Il suffit de laisser en commentaire le nom de la fiction/ fanfiction/ du bilan lecture/ de la rubrique et je vous préviendrais lors de la prochaine sortie correspondant à votre demande ! ;)


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    ♥ Ce que j'ai aimé  ♥

    - Le genre. Entre le fantastique et le steampunk, c'est un univers unique en son genre.
    - Le suspens. Entre les tensions politiques, les tensions familiales et les tensions intérieures de l'héroine, on ne sait pas trop comment va se terminer l'histoire
    - Le dynamisme. C'est un livre qui se lit très rapidement où il se passe toujours quelque chose d'intéressant.


    ♥ Ce qui est intéressant ♥

    La relation Echos/ humains est intéressante, on voit qu'il y a toute une histoire (dans le sens historique, pas récit) derrière ces deux civilisations.
    L'hôtel tenu dans un univers de guerre est un concept vraiment entraînant.

     


    ♥ Ce qui m'a dérangé ♥

    - La romance. J'ai énormément aimé les deux personnages principaux, c'est à dire Jade et Faune, que tout oppose et de manière générale j'aimais bien le couple. Cependant, il aurait sans doute fallu développé avec plus d'approfondissement leur relation qui reste parfois floue et incompréhensible (une sorte de double personnalité).
    - Le début du roman. J'ai assez accroché dès le départ bien que je me souviens avoir été un peu dans le flou.
    - Le fait de délaisser certains personnages. Le roman fait un peu plus de 300 pages mais je pense qu'il aurait pu se permettre d'être un peu plus long, au risque de se découper en plusieurs tomes. L'univers est vraiment charmant et aurait mérité d'être encore plus développé pour permettre à certains personnages secondaires d'être mis un peu plus en avant, d'être plus approfondis et finis (je pense notamment à la Lady masquée, qui est une ennemie trop mystérieuse, et qui le reste)

     

    ♥ Bilan ♥

    Très bon roman, très agréable à lire. J'aurais aimé qu'il soit plus long, mais il reste tout de même assez complet. Dans le résumer, la romance est vachement mise en avant mais je rassure ceux à qui cela ne plait pas trop, il y a beaucoup plus que de la romance. 


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    ♥ Ce que j'ai aimé  ♥

    - Les personnages. Tous sont développés de sorte que l'on ne peut savoir à qui se fier, ce qui rajoute du suspens à ce premier tome. Ils sont cependant tous attachants à leur manière.
    - L'originalité. L'univers anglais du XIXème siècle est sombre et mystérieux, le rajout du surnaturel démoniaque lui donne un charme en plus et de la violence inouïe. 
    - Le dynamisme. Durant l'histoire, de nombreux bals s'écoulent. Des descriptions colorées des tenues et des gestes de la haute société est magique et les discussions sombres pourtant qu'il peut y avoir durant les danses sont splendides.


    ♥ Ce qui est intéressant ♥

    Pour ce premier tome, je dirais que l'époque choisie rend l'histoire intéressante. Le développement du personnage de l’héroïne, et d'autres également, se retrouvent souvent bloquées ce a pu déranger certains lecteurs. Cependant ce blocage de développement est due simplement à la présentation de toutes les règles et codes de conduites de l'époque et de la condition inférieure de la femme.
     


    ♥ Ce qui m'a dérangé ♥

    - La façon de pensée de Lady Helen. On la veut intelligente et maligne, cependant ses décisions laissent parfois à désirer quant à son caractère voulu.
    - Les descriptions parfois trop longues.
    - La longue mise en place de l'univers.

     

    ♥ Bilan ♥

    Un roman à l'écriture fluide, que j'ai avalé en moins de deux jours (alors qu'il fait pourtant plus de 560 pages) à l'histoire intrigante. J'attends la suite avec impatience ! 



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    L'avenir nous tourmente, 
    le passé nous retient. 
    C'est pour ces raisons que 
    le présent nous échappe.

    Gustave Flaubert


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  • #01


                     Depuis petite, j'imagine mon avenir comme on me demande de le faire. Je répond à des demandes qui me fatiguent et auxquelles je ne porte que peu d'intérêt. 
    Bien entendu, comme la plupart des gens, je construis dans ma tête chaque détail de mon futur en réfléchissant à ce que je pourrais faire, pourrais construire selon mes désirs. 
    Mais étrangement, alors que cela me plait de le faire je ressens comme une gêne, quelque chose qui me rend mal à l'aise. 
    Cette gêne, je sais l'expliquer maintenant.
    Mon esprit se refuse simplement de continuer de se construire un avenir imaginaire qui n'est plus certain. Les aînés t'obligent, dès l'enfance, à te créer une place future dans leur monde. 
    Car les aînés ont fait le monde, eux, et à leur image. Ils te demandent de te trouver une place en un lieu qui n'est même pas le tien.
    Mon esprit se refuse simplement de continuer de se construire un avenir dans lequel les anciens y placent la responsabilité des générations futures sans agir eux-même. Mon esprit se refuse simplement de continuer de se construire un avenir formaté par des gens qui  n'ont pas pensé à apprendre des erreurs passées. 
    Mon esprit se refuse simplement de continuer de se construire un avenir sans profiter d'aujourd'hui. 

    Pour être claire, la chose la plus incroyable et méprisable que je puisse trouver aux générations précédentes est ceci: l'incapacité d'agir. Ou plutôt le fait de penser être incapable d'agir. 
    Il n'y a pas une génération du passé, une du présent, et une de l'avenir. Au fond, les trois se lient et se combinent, sinon à quoi bon nos cours d'histoire, je me le demande ?
    Je fais partie de ces générations dîtes de l'avenir dont la responsabilité est de mettre fin aux conflits d'aujourd'hui qu'ils soient écologiques, géopolitiques, armés...
    Et si on les réglait maintenant, nos problèmes d'aujourd'hui ? Les générations futures ont une place dans le présent, tout comme celles du présent ont une place dans l'avenir. Mais entre ces générations une chose ne change pas: la responsabilité du passé.
    Tout le monde devrait en tirer des leçons.
    Une chose en plus, nos aînés devraient accepter les changements mentaux et sociaux des générations suivantes sans quoi elles ne chercheront pas à répondre aux attentes du monde.

    Nous autres, nouvelles générations, ne devons cependant pas renier nos prédécesseurs en refusant ce qui fut et en critiquant ce qui a fait.
    Car nous devons au passé autant qu'ils doivent à l'avenir pour que nous puissions vivre un présent commun. 
    Tout comme la confiance, la tolérance est basée sur un accord commun de vivre ensemble. 
    Créer des barrières entre jeunes et anciens n'est pas uniquement un fait des générations qui nous précèdent. Nous autre, "jeunes" en général, entretenons bien trop souvent des distances inutiles pour nous différencier d'eux sans comprendre qu'il est nécessaire de créer des ponts et non des barricades. Relier et non pas rompre, voilà ce que nous oublions. 
    N'oublions pas que nous représenterons tous les jeunes des uns et les vieux des autres. 
    Si nous voulons que nos pères acceptent vers quoi nous nous tournons, et ce que nous devenons par la même occasion, il nous faut accepter ce qu'ils furent et ce qu'ils peuvent encore devenir.
     
    La jeunesse et la vieillesse sont des états d'esprits, ce que nous oublions souvent, et chacun aux aspects multiples et singuliers. 
    Alors au lieu d'entretenir une opposition à travers nos camps respectifs que nous avons virtuellement créé, faisons en sorte de nous compléter. 


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