• Ordre du jour ♥  
    ♥ ORDRE DU JOUR ♥

    Comme nous sommes encore en vacances, j'en profite pour pouvoir écrire un peu plus. 

    Je vous propose donc de commencer ma nouvelle fanfiction qui part de Bungou Stray Dogs, Olympus ♥ voir ici ♥(actuellement le prologue): ♥ ici ♥
    Je vous propose également de découvrir une de mes récentes lectures, Les Lames du Cardinal:  ♥ voir ici ♥

    Vous pouvez également virevolter à travers certaines rubriques, où quelques nouveautés ont fait l'apparition. 
    Je rappelle que le chapitre 21 d'Améthyste est depuis peu en ligne: ♥ voir ici ♥

     

     


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    ♥ Ce que j'ai aimé  ♥

    - Le genre. Un mélange de fantastique et de cape et d'épée, ce qui était tout à fait original, une alchimie vraiment réussie.
    - L'univers. J'ai adoré voyagé au coeur de Paris et de la France de Louis XIII. On avait vraiment l'impression de se plonger dans cette époque si sombre, mouvementée, et pourtant si dynamique et festive !
    - L'enrichissement culturel. Outre le fait que l'on nous dépeint une époque et un Paris avec une précision historique et une description étonnante, l'enrichissement ne se trouve pas majoritairement là. De nombreux personnages, et événements historiques y sont narrés (bien qu'il y soit rajouté des détails fictifs). On croisera non seulement Richelieu, Louis XIII et son épouse, Charles IV, mais aussi des personnages mystérieux comme le Masque de Fer autour duquel l'auteur tisse sa propre version de la légende. 
    - Les personnages. Ils ont tous une histoire individuelle qui est décrite parfaitement, ils sont tous attachants avec leurs défauts, leurs qualités et leurs mystères. On ressent l'amitié des Lames d'une manière inexplicable. 
    - L'intertextualité. Comment parler de ce livre sans parler d'Alexandre Dumas et ses Trois Mousquetaires ! On en croise certains comme Athos et Porthos, ainsi que le célèbre d'Artagnan. Mais ce qui était vraiment plaisant dans cette trilogie c'est que notre cher Richelieu n'est pas l'ennemi décrit dans la version d'Alexandre Dumas. Richelieu est un homme calculateur et froid mais est le premier ministre de Sa Majesté et agit pour la sécurité et le bien de la France, et bien que les héros qui le servent ne le portent pas dans leur coeur, tous savent que c'est une homme juste. 


    ♥ Ce qui est intéressant ♥

    La plupart des choses intéressantes dans ce livre font que je l'ai aimé. L'enrichissement culturel, l'intertextualité... On nous donne une autre version de l'Histoire de France, une explication plus fantaisiste mais pas moins enrichissante car elle ne fait que nous montrer les conflits de l'époque à sa manière. 
    Le conflit des races, ici dragons/humains, est montrée complexe: il n'y a pas un côté du bien et un autre du mal.



    ♥ Ce qui m'a dérangé ♥

    - Les personnages. Ou du moins Agnès (personnage que j'adore pourtant), la seule femme parmi les Lames et qui a cette liaison avec les Châtelaines qui m'a plus ou moins outrée, ou du moins laissé assez dubitative.
    Parce qu'une femme qui se bat ne peut que se tourner vers Dieu duquel elle ne peut se détourner car la plupart des gens lui disent qu'il s'agit de son destin. Elle accepte un chemin que les autres lui ont tracé et qui ne lui apportera rien car est contraire à son caractère.
    - Les descriptions. Elles étaient très pratiques et riches, certes, mais parfois trop longue. Si bien que mes yeux ont dû, bien contre mon gré, virevolter avant de revenir à ce qui les intéressaient.
    - La fin. Je suis très difficile en fin, et celle-ci aurait pu me plaire si certains détails ne m'avaient pas si déçus. 

     

    ♥ Bilan ♥

    J'ai adoré l'intrigue, ou plutôt les intrigues. Un roman de cape et d'épée qui se combine avec une pointe de magie en la présence des dragons: l'idée était géniale. J'étais tombée amoureuse de la couverture de sa version intégrale limitée anniversaire des 10 ans, et ce livre la mérite largement. J'ai réappris quelques notions d'histoire et de généalogie de la famille royale française (qui malgré ce que certains pensent, n'est absolument pas éteinte: notre "roi" actuel étant Louis XX). C'est une pépite à ne pas manquer ! 



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                    L’immense laboratoire était sombre et désorganisé. Les quelques et rares néons fonctionnels, d’une couleur verte maladive, grésillaient et représentaient les seules sources de lumière dans ce qui semblait être un hangar désaffecté.
    Il y avait beaucoup de rideaux, tous déchirés et tâchés d’un sang caillé, beaucoup d’outils chirurgicaux, pour la plupart rouillés, et beaucoup de cartons, tous ou presque remplis d’ossements.
    Tout dans l’atmosphère était morbide, horrifiant, et bien trop calme.
    Le silence était ce qui pesait le plus. Les quelques gouttes d’eau qui s’échappaient de tuyaux mal soudés semblaient faire vibrer légèrement ce silence lorsqu’elles atteignaient le sol.
    Ce presque silence fut ensuite interrompu par des bruits de pas. On entendait la détermination et le dynamisme de celui qui marchait au loin. Cet homme avançait à pas lents, réguliers et sûrs. Il portait une longue cape noire qui lui couvrait tout le corps, rien ne dépassait ou presque, et de grosses bottes noires d’un cuir brut qui alourdissaient ses pas.
    Il avait l’allure d’un homme mais son aura semblait indiquer autre chose. Quelque chose de plus mystérieux… de plus monstrueux.
    Il marchait droit devant lui, suivant les néons vers le fond de la salle qui paraissait comme une petite étoile lumineuse. Plus il s’approchait de cette étoile, plus le laboratoire se changeait en une sorte d’aquarium étrange, aussi vide que l’océan pouvait le paraître au premier abord.
    Or, tout comme l’océan, il n’y avait rien de plus vivant en cet endroit. Cela n’avait plus rien à voir avec une étoile maintenant. Il s’agissait du seul endroit encore utilisé dans le laboratoire, quelque peu plus lumineux. L’homme en noir observait à présent sans bruit le spectacle qui s’offrait lui.
    Une immense cuve ronde, placée à la verticale était remplie d’une eau d’une couleur inexplicable par le jeu que jouaient les néons. De grosses bulles remontaient sur toute la hauteur, caressant au passage une peau pâle et frémissante.
    Une enfant était plongée à l’intérieur de cette étrange cuve. Les yeux fermés elle semblait assoupie. Sa respiration était rendue possible par quelques petits tubes fins en plastiques rejoignant un masque transparent recouvrant la moitié de son visage.
    Ses longs cheveux noirs de jais, ondulaient dans l’eau avec une délicatesse sans pareille. Elle était belle, elle était nue. Elle était jeune surtout, à peine dans sa sixième année sans doute…  
    Ses pieds et ses jambes, ses mains et ses bras étaient eux aussi reliés à de petits tubes en plastiques mais eux n’apportaient ni ne rejetaient d’oxygène. Dans cette atmosphère aquatique silencieuse, tout semblait calme et au repos.
    - Magnifique, n’est-ce pas ? fit une voix grincheuse.
    L’homme masqué acquiesça d’un hochement de tête à son interlocuteur qui lui tournait le dos, afféré à d’étranges outils auxquels lui ne comprenait quasiment rien. L’homme était semblable à son laboratoire : des cheveux blancs en pagaille, des vêtements sales et tâchés de sang caillé… un aspect horriblement répugnant, plein de folie. Un scientifique hystérique sans aucun doute.
    - Les Neufs s’inquiètent à votre sujet, fit l’homme masqué d’une voix sifflante.
    Le scientifique ne répondit pas dans l’immédiat, secouant distraitement une fiole en l’enfant assoupie dans la cuve qui flottait tranquillement, en attendant la suite.
    - Les Neufs, répéta l’homme avec sa voix stridente, ne voient pas comment votre nouveau cobaye arrivera à survivre cette fois.
    Un demi sourire fendit les lèvres sèches et minces du scientifique en injectant le contenu dans sa fiole dans une grande bassine.
    - Se soucient-ils au projet ou bien à l’enfant ? demanda enfin le scientifique, ironique.
    L’homme masqué ne répondit guère, souriant lui aussi. Une question rhétorique, à n’en pas douter. Le scientifique marmonnait dans sa barbe, faisait des gestes rapides et précis, les verres de ses lunettes reflétant sinistrement le bleu des néons.
    Puis d’un geste plus lent cette fois, actionna un manche d’acier.
    - Zeus, …Zeus,…Zeus, répéta-t-il pour lui seul. Roi des cieux, tu m’as offert un bijou !
    Il regardait l’enfant, admiratif. Le liquide de la bassine commençait à remonter les tuyaux reliés au petit corps frêle.
    - Les Neufs, dit plus haut le scientifique, n’auront pas à s’inquiéter.
    D’un seul coup, les yeux de l’enfant se rouvrir. Des yeux perses luisants d’une grande beauté. Des yeux affolés et horrifiés. Le liquide avait traversé complètement les tuyaux et affluaient dans son organisme tel un poison mortel. Les deux hommes se délectaient du spectacle : le corps de la toute jeune fille se débattant dans l’eau, impuissante.
    Le scientifique actionna un autre manche, sans réussir à retenir un petit râle de plaisir.
    Dans la cuve, des petits pics de fers pointus se mirent à tourner rapidement et à se rapprocher de l’enfant. Soudain les pics rentrèrent dans la chair et du sang se mit à teinter la cuve. L’enfant sembla hurler de douleur.
    - Car il n’y aura pas plus grand chef-d’œuvre, conclut le scientifique.
        
     


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  • Certains lieux sont de ma pure imagination, d'autres du véritable manga/animé.

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    Voici quelques personnages, apparaissant plus ou moins dans cette fanfiction.
    Certains sont de ma création, d'autre de l'animé lui-même.

     

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